lundi 19 octobre 2009

Les apports et les limites des TIC pour l'apprentissage

Apport 1 : Développement de l'intérêt et de la motivation
D'après De Champlain et Grossinger Divay (2003), lorsque l'élève doit utiliser les TIC dans le cadre d'un apprentissage, il devient alors davantage attentif et concentré durant l'activité. Les TIC viennent interpeller l'élève et ainsi capter son attention. En effet, la tâche lui paraît plus attrayante. Il est alors plus ouvert à l'apprentissage qui est visé. En étant concentré sur son processus d'apprentissage, l'élève développe son autonomie. Cette motivation extérieure apportée par les TIC favorisera le développement d'une motivation davantage intérieure, car il sera plus intéressé à l'activité et enclin à participer au processus d'apprentissage. Cet effet est rarement remarqué lorsque l'apprentissage est réalisé grâce aux approches dites traditionnelles. L'utilisation des TIC en classe permet à l'élève de se sentir davantage compétent, car il se retrouve impliqué directement dans son processus d'apprentissage. Il prend donc conscience des responsabilités qu'il doit prendre et cela rend son apprentissage plus actif.
Apport 2 : Développement de la créativité
Toujours d'après De Champlain et Grossinger Divay (2003), la variété et la diversité des logiciels et des autres outils que regorgent les TIC, permettent de développer la créativité des élèves. Un processus de création de réalisations originales prend forme. De multiples plates-formes de présentations sont disponibles afin de rendre les travaux plus attrayants et plus intéressants à réaliser pour les élèves. Entre autres, il existe «les logiciels de traitement de texte et de l'image, de mise en page et de création de pages Web, de présentation, de traitement de photos, de composition musicale, etc. » (Recueil de textes, p.82). Les élèves ont donc à leur disposition une multitude d'outils afin de les aider à rendre leurs travaux des plus originaux, et par le fait même, des plus personnels.
Apport 3 : Culture de réseaux
De nos jours, les TIC sont accessibles à pratiquement tout le monde. L'étendue de leur utilisation est large. Les élèves peuvent donc être mis en contact avec des personnes de la classe, de l'école, mais aussi d'un autre pays, d'un autre continent. Cela peut être réalisé dans un contexte de correspondance ou bien de sensibilisation quelconque. On assiste donc à des réalisations de projets signifiants pour les élèves, car comme l'affirme De Champlain et Grossinger Divay (2003), les TIC «placent les élèves en situation de communication réelle» (Recueil de textes, p.82). Il leur est possible, à travers ces échanges, de découvrir de nouvelles informations et d'en partager aux autres. Ils prennent conscience que leurs textes ne seront pas seulement lus par l'enseignant, mais bien par d'autres lecteurs. On assiste donc à une diffusion et une publication à grande échelle.
Limite 1 : Le désintérêt de l'élève
Un des apports des TIC réside dans le fait qu'elles peuvent augmenter la motivation chez les élèves. Les TIC ont bien souvent un aspect interactif et permettent la participation de l'élève. Cependant, comme le souligne Laberge (2004), les élèves «doivent apprendre que l'intérêt d'un document ne se situe pas dans le fait qu'il bouge beaucoup ou propose les dernières inventions logicielles, mais plutôt dans le fait qu'il intrigue et suscite le désir d'aller plus loin. » (Recueil de textes, p.91) Dans notre société d'aujourd'hui, les jeunes ont beaucoup d'attentes en matière de technologies, car leur univers est construit autours de ces innovations. Ils ont des connaissances du monde télévisuel, cinématographique et multimédia qui font en sorte qu'il en faut beaucoup pour les impressionner. Si l'élève est attiré seulement par une tâche pour ses animations ou bien son interactivité, alors la mission des TIC n'est pas remplie. Aussi, l'élève peut en arriver à ne plus être impressionné par les efforts fournis par l'enseignant. Si ce dernier arrive toujours avec le même support technologique ou bien, au contraire essaie à chaque fois d'y aller de plus en plus gros en matière de technologies, l'élève peut s'en désintéresser totalement. Une des limites des TIC est qu'elles ne peuvent pas, à elles seules, transmettre les savoirs et aller chercher la motivation de l'élève. L'enseignant doit s'investir afin que les TIC agissent comme des supports à son enseignement et non pas comme outil principal de transmission des connaissances.

dimanche 18 octobre 2009

Les apports et les limites des TIC pour l'enseignement

Apport 1 : Diversité des approches pédagogiques
Comme le mentionne De Champlain et Grossinger Divay (2003), «l'utilisation des TIC en enseignement favorise l'utilisation de diverses approches pédagogiques». Ainsi, l'accent est mis sur la construction d'apprentissages autonomes, authentiques et de haut niveau. Les élèves peuvent donc se servir de leur savoir afin de résoudre des situations-problèmes réelles en utilisant leurs compétences. Les TIC permettent aussi aux élèves d'être actifs tout au long de la résolution de leur problème, car ils sont capables d'avoir accès à des ressources provenant d'un peu partout. Avec toutes ces informations que nous offrent les TIC, l'enseignant est donc plus apte à accompagner ses élèves et à les guider tout au long de leur démarche. Dans ces situations, la pédagogie par projet et le socioconstructivisme prennent tout leur sens. L'utilisation des TIC amène au développement d'une culture de réseaux, donc à la construction des savoirs en étant en contact avec divers outils, diverses personnes. L'enseignant ne devient donc pas la seule personne-référence disponible.
Apport 2 : Accès à une culture riche et étendue
Karsenti (2005) affirme que «les TIC facilitent l'accès à une culture générale et étendue». Les livres ne sont plus les seuls documents auxquels l'enseignant peut se référer lors de ses planifications En effet, il a accès une foule d'informations provenant d'un peu partout à travers le monde, grâce à divers outils, tel qu'Internet ou bien des logiciels éducatifs et informatifs sur divers sujets. En classe, il dispose donc d'un matériel pédagogique vaste afin d'enrichir son enseignement. L'enseignement plus encyclopédique laisse donc toute la place à un enseignement plus de découverte. L'enseignant a donc accès à plusieurs ressources afin de bâtir un enseignement qui donne du sens et qui rejoint directement les élèves. L'accès à toute cette culture permet aussi à l'enseignant de constater à quoi ressemble l'enseignement un peu partout. Il peut s'inspirer de projets pilotes qui sont en place dans certaines écoles et aussi reproduire des projets qu'il a découvert grâce au partage de documents de d'autres enseignants.
Limite 1 : La vitesse à laquelle les technologies évoluent
Les technologiques constituent des outils où l'évolution est très présente. On dirait qu'à chaque année, un nouvel outil technologique apparait dans nos classes, le dernier venu étant le fameux tableau blanc interactif. Cependant, selon IsaBelle, Lapointe et Chiasson (2002), cette constante évolution constitue un problème et une limite à l'intégration des TIC dans l'enseignement des enseignants. Les enseignants peuvent se sentir dépassés par cette vitesse d'évolution des technologiques mises au service de l'éducation. Chaque nouvel outil technologique signifie du perfectionnement professionnel et bien souvent, les subventions ne sont pas nécessairement incluses dans toutes ces formations. Les enseignants doivent donc prendre de leur temps et de leur argent afin d'approfondir les divers moyens technologiques qui font leur apparition sur le marché. Puisqu'ils font leur apparition les uns après les autres, dans un laps de temps très rapproché, les enseignants ont donc l'impression de constamment être en formation et de ne pas avoir l'opportunité de mettre en pratique ces fameux nouveaux outils technologiques.
www.erudit.org/revue/rse/2002/v28/n2/007357ar.html , consulté le 19 octobre 2009.
Limite 2 : Les TIC ne répondent pas à tous les besoins des élèves
«Les technologies ne remplaceront jamais la nourriture intellectuelle, affective et sociale que les enseignantes et les enseignants peuvent procurer à leurs élèves»(Karsenti, 2004). En effet, si les TIC permettent d'avoir accès à une quantité impressionnable d'informations, jamais les élèves n'y retrouveront l'attention, l'attitude ni même le plaisir qu'à un enseignant à partager son savoir avec sa classe. Ils doivent sentir que l'enseignant est toujours là afin de leur venir en aide, peu importe que la situation soit pédagogique ou bien personnelle. La démonstration de l'importante du contact humain est donc entre les mains de l'enseignant. Il doit faire sentir aux élèves que les technologies nous permettent de résoudre certains de nos problèmes, mais que plusieurs seront plus aisément résolus grâce à l'intervention de personnes réelles. Il en revient à l'enseignant de faire cette «éducation aux technologies». Oui elles sont présentes dans nos vies, mais les technologies ne doivent jamais remplacer le plaisir du contact humain.

mercredi 30 septembre 2009

Présentation


Bonjour tout le monde!


Je m'appelle Audrée et je suis étudiante au BEPEP à l'UQTR.


Dans le cadre du cours TLE-1030, j'aurai à écrire deux billets servant à expliquer les apports et les limites des TIC en milieu scolaire.


Ah oui et, en passant, j'adore les Canadiens de Montréal! Go habs Go ! :) D'après vous, quel est mon joueur favori? ;)